Jeu litteraire sans obligation d'achat (et sans cadeaux)
Camarade intellectuel, se nourrissant exclusivement de livres, de musiques et de poésies (et des fois une tchote rasade d’alcool, évidemment de l’absinthe), Toi Camarade qui vénère les Muses de Tout (je vais quand même pas énumérer les 9 poufiasses qui ont pourris la vie de tant de jeunes hommes), Toi qui arrache tout au Trivial Poursuite (camembert marron et orange principalement, mais le orange tout le monde il l’arrache en fait), Toi, Camarade, qui met sa race à Louis Bozon et Julien Lepers tous les jours de cette putain de semaine ennuyante, enfin Toi, O Camarade, qui prévoit les Goncourt avant leurs nominations depuis 49 ans, Toi qui a réussi à savoir que le prix ne serait même pas attribué en 1960 car ce rustre de Vintila Horia vit son passé politique, inopinément révélé, et que ce putain de Goncourt du coup lui passa sous le nez…
Bref Toi Camarade Intellectuel, saurais-tu retrouver l’auteur du passage ci-dessous, en italique, encadré de guillemet et dans une autre écriture (je te mâche le travail Camarade).
Il est à noter que les joies d’Internet et la faible capacité que j’ai à lire autre chose que « Picsou et le développement durable » font que je ne peux garantir la véracité de ce texte, ni en fournir le livre. Juste l’auteur. Et c’est déjà beaucoup par les temps qui courrent…
Indice : c’est relativement facile.
Indice 2 : Ma culture littéraire est circonscrite entre un grand homme Jean d’Ormesson et une non moins grande femme, Helène Carrère Trop de Tabous en France d’Encausse.
C’est le passage, là en dessous :
« On a tous entendu ces vieilles femmes qui disent : « Oh ! comme c’est affreux cette jeunesse qui se détruit avec toutes ces drogues ! C’est terrible ! » Et puis tu regardes la vieille peau : sans dents, sans yeux, sans cervelle, sans âme, sans cul, sans bouche, sans couleur, sans nerfs, sans rien, rien qu’un bâton, et tu te demandes ce que son thé, ses biscuits, son église et son petit pavillon ont fait pour ELLE. Et les vieux se mettent parfois dans une colère noire contre les jeunes : « Bon sang, j’ai travaillé DUR toute ma vie ! » ( Ils prennent le travail pour une vertu, mais ça prouve seulement qu’un type est taré. ) « Les jeunes veulent tout pour RIEN ! ils s’abîment la santé avec la drogue, ils s’imaginent qu’ils vont suivre sans se salir les mains ! » Puis tu LE regardes :
Amen.
Il est seulement jaloux. Il s’est fait enculer, on lui a piqué ses plus belles années. Il meurt d’envie de baiser. S’il tient jusqu’au bout. Mais il peut plus. Donc, maintenant, il veut que les jeunes souffrent comme il a souffert. »
Celui qui trouve, pas de cadeaux, pas de récompense.
S’il veut du réconfort, du rire et des joies simples, il a qu’à regarder Troyes jouer au football. Parait que pour redonner le sourire aux petits cancéreux orphelins victimes de sur-irradiations, on les emmène voir Troyes-PSG…
Camarade qui trouve tout,
Bien le bonsoir,